L’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, FAO, a averti le Maroc sur le niveau élevé de pauvreté dans le pays ces deux dernières années. Elle a révélé dans son dernier rapport, que le pays est menacé par l’insécurité alimentaire et que presque deux millions de Marocains n’ont presque rien à manger (Assabah).
Je rajouterai qu’avec l’envolée des prix des biens alimentaires sur le marché international dû à la vague de sécheresse de cet été, en plus du bas stock de devises dont dispose le Maroc et qui sert à payer nos importations, le pays coure un risque important au niveau de sa sécurité alimentaire.
Un signe ? Le Maroc n’a pas encore reçu de réponse à son dernier appel d’offre pour importer 300000 tonnes de blé des Etats Unis. Preuve, que les grands exploitants du premier exportateur mondial de blé ne sont pas prêt à répondre à la demande extérieur car leur offre est limité et bien évidemment la priorité est pour le marché intérieur.
Je me demande comment le gouvernement pourra gérer la situation, surtout avec l’impératif de restructuration de la caisse de compensation.
Mais disons que nous avons toujours la carte de la Ligne de Précaution de Liquidité et “qui correspond bizarrement à une année de compensation (près de 54 milliards de dirhams)” (Economie & Entreprises N°152).